• Nos peurs, parlons (nous) - en !

    Nos peurs, parlons (nous)-en !

    Bien les comprendre et les gérer, cela peut vraiment tout changer !


    Avoir peur est naturel et parfois nécessaire pour garantir notre survie. C'est pourquoi, aussi désagréable que cela puisse être d'avoir peur,  nous aurions beau le vouloir, jamais nous ne parviendrions à éliminer complètement toutes nos peurs. Mais qu'en est-il par ailleurs de leur laisser libre cours ou de les entretenir ? En quoi cela influence-t-il notre vie et notre réalité ?

     

    Il semble que 99% de nos peurs soient imaginaires et ne se réalisent pas ! Dès lors les nourrir présente un double désavantage :

     

    • Nos peurs, parlons (nous)-en !Premièrement -et c'est déjà amplement suffisant-, s'angoisser à l'avance pour quelque chose qui pourrait potentiellement arriver et sur laquelle on n'a pas de pouvoir est réellement source d'une souffrance complètement inutile. La vie, par définition est insécure. Quoi que nous fassions, on ne s'en sortira pas vivant... ! De plus, comme on va le voir, entretenir des peurs présente un risque majeur !

    • Deuxièmement -et c'est plus insidieux-, nourrir par son imaginaire les pires choses crée ce que Transurfing appelle un potentiel en excès. Cette tension, ce déséquilibre énergétique risque de déclencher les forces d'équilibrage de l'Univers afin de ramener à cet équilibre dynamique. Si vous vous penchez sur un balcon par exemple, et que progressivement vous vous penchez de plus en plus, il y aura ce moment de rupture de l'équilibre où vous tomberez. Les forces d'équilibrage qui veillent à maintenir l'équilibre en toutes choses ont agi : Vous êtes à terre, il n'y a plus de tension. Nos peurs, parlons (nous)-en !Dans une relation de couple, pour donner un exemple plus parlant peut-être : à force de penser de façon obsessionnelle à la potentielle infidélité de votre conjoint, cela finit souvent par arriver. N'avez-vous pas déjà entendu ou vécu chose pareille? En d'autres termes, cette peur nourrie qui émane de vous agit sous forme de résonance et risque fort de vous projeter dans la réalité correspondante. C'est une loi physique, aussi implacable que celle de la pesanteur. La pomme que vous lâchez tombe toujours au sol, n'est-ce pas ?

     

    Est-ce vrai pour toutes les peurs ?

    Oui, pour ce qui concerne les peurs imaginaires. L'objet de cet article est de vous parler du 1% des peurs qui restent et nous font craindre des situations que nous allons être amenés à vivre réellement : par exemple un examen oral que nous devons présenter la semaine prochaine, un accouchement prévu pour dans 6 semaines, cette personne que nous avons tant aimée par le passé et avec laquelle nous avons rendez-vous pour prendre un verre dans quelques jours, cet entretien d'embauche inscrit dans notre agenda, ...

    Il s'agit dans ces cas-là d'appréhensions légitimes : nous allons vivre, à coup sûr, quelque chose qui nous inquiète et cette angoisse nous habite alors que nous nous en rapprochons. Ces peurs-là sont à considérer et à traiter différemment.

     Nos peurs, parlons (nous)-en !Comme le comprend et le pratique la sophrologie, il est parfois tout à fait intéressant de conscientiser, d'investir la souffrance par la pensée et le ressenti corporel et de mobiliser par avance ses ressources, pour se préparer à vivre au mieux une situation à laquelle on sait avec certitude devoir être confronté sous peu. Et pourtant, dans ces cas de stress justifiés, beaucoup font l'autruche : «Cet examen oral, ne m'en parle pas, je préfère ne pas y penser ! » En agissant de la sorte, ils s'exposent au pire : lorsque viendra le jour J, ne s'étant pas préparés mentalement, ils ont peu de chance de bien gérer la situation.

     

    Comment et pourquoi se préparer ?

    Notre cerveau néo limbique, notre mental (l'esprit pour Transurfing), se réfère ce qu'il connait déjà pour gérer toute chose. S'il est mis dans une situation nouvelle ou inconnue cela provoque un stress et automatiquement, il passe la main au cerveau reptilien qui a en charge la sauvegarde de l'individu. Véritablement coupé de notre intelligence, nous sommes alors tout à fait incapable de réagir raisonnablement.  Nos peurs, parlons (nous)-en !Momentanément sous l'emprise du reptilien dont les réactions sont peu nuancées, nous répondons instantanément et sans réfléchir : Ce centre de décision du cerveau n'a que trois réponses possibles face au stress. Il nous poussera à lutter, à nous enfuir ou à faire le mort.

     

    Revenons à l'exemple de l'examen oral :

    Sans l'avoir envisagé au préalable par la pensée (nous allons voir comment), la personne a de fortes chances de se planter magistralement en réagissant de façon très inadéquate.

    • Nos peurs, parlons (nous)-en !Stress de fuite« Je ne sais pas pourquoi, j'étais là dans le couloir, c'était bientôt mon tour de passer et... je n'ai pas pu résister, je me sentais mal, je suis parti, j'ai pas pu ! » 

    • Stress de lutte : « Comment est-ce possible? Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai vu rouge, j'ai vraiment été désagréable avec ce prof ! Qu'est-ce que j'avais besoin de lui dire ça ? »

    • Nos peurs, parlons (nous)-en !Stress d'inhibition : « Rien ! Le prof a bien essayé de m'aider mais trou noir : rien, je n'ai rien su répondre ! J'étais comme paralysé... »

     

    Comment éviter ça ?

    Afin que nous gardions la main sur la situation et que nous puissions la gérer en toute possession de nos moyens, en toute intelligence, il faut pour cela que notre mental soit prévenu, qu'il n'ait pas l'impression que ce à quoi il est exposé est nouveau pour lui. Par chance, il ne fait pas vraiment la différence entre quelque chose qu'il connait parce que nous l'avons vécu dans le passé et quelque chose qu'il connait parce que nous l'avons appréhendé par la pensée ! Profitons donc de cette spécificité en prenant le temps de visualiser en détails une situation future planifiée qui nous fait peur. Tout comme flipper d'avance à propos de tout ce qui pourrait nous arriver de mauvais dans notre vie a un double inconvénient, on l'a vu, travailler à se préparer par la visualisation à des circonstances qui vont arriver et qui nous font peur, a un double avantage :

    • Nos peurs, parlons (nous)-en !Premièrement : lorsque le moment sera venu, notre cerveau néo limbique ne sera pas désemparé parce qu'il trouvera dans sa banque de données des informations sur la situation : il sera dans du déjà vu. Pas ou peu de stress, il ne passera pas la main au reptilien et maîtrisera la situation avec nuance et de façon circonstanciée.

    • Deuxièmement : le fait d'avoir visualisé par anticipation un déroulement favorable est la meilleure chose que nous puissions faire. Cela nous mettra dans un état émotionnel positif, état qui attirera, rapprochera, par résonance, la manifestation du résultat escompté.

     

    Que signifie visualiser positivement, comment le faire de façon efficace ?

    Dans notre tête, cela se passe comme dans un film dont nos yeux sont la caméra : nous voyons la scène au départ de nous et non pas de l'extérieur de nous. Ensuite, pour que le cerveau néo limbique soit bluffé et puisse reconnaître la situation lorsque nous y serons confronté, il lui faut de la matière ; pour que la visualisation nous mette dans l'état émotionnel qui favorisera un dénouement heureux, il faut de la matière, des informations de plusieurs types. Nos peurs, parlons (nous)-en !Visualiser efficace signifie vivre, par la pensée, une situation que l'on imagine, dans toutes ses dimensions, c'est à dire en faisant intervenir tous nos sens. Il s'agit donc d'apporter à la scène beaucoup de détails, de la penser en haute définition.

     

    Revenons une dernière fois à notre exemple d'un examen oral que nous devrions passer et pour lequel nous angoissons. Visualiser efficace inclurait de voir le lieu où cela va se passer, le décor, les couleurs, les lumières ; de ressentir l'ambiance, la température, ses états émotionnels ; de s'entendre recevoir ou lire les questions possibles, ... D'anticiper ses réactions et d'y apporter par avance des possibles solutions :

    • J'ai peur d'avoir les mains moites et que le professeur ne le sente en me serrant la main: je me vois prendre un mouchoir que j'ai en poche pour pouvoir les essuyer si nécessaire.

    • J'ai peur de ne pas comprendre la question : je m'entends la reformuler avant d'y répondre, cela me laisse un temps de réflexion, éventuellement je reçois des informations supplémentaires.

    • J'ai peur d'arriver essoufflé et stressé : je me vois y arriver relax, plus tôt que prévu, cela me permet de recevoir des autres élèves de précieux tuyaux.

    • J'ai peur d'être intimidé : je me ressens l'humeur légère, osant un bref échange avec le professeur et pourquoi pas de lui partager que je suis bien préparé mais un peu impressionné.

    • ...

     

    Nos peurs, parlons (nous)-en !Quelle que soit la nature de la peur : Action !

    Lorsqu'une peur viendra encore vous envahir, et ça arrivera bien entendu, posez-vous la simple question : ma peur est-elle légitime ? Ai-je une réelle raison d'avoir peur ?

    • Si oui, préparez-vous, mettez le film en route, visualisez ! C'est simple : Vous savez si bien le faire quand vous vous focalisez sur vos angoisses, choisissez désormais d'utiliser la visualisation pour anticiper de façon positive.

    • Sinon, laissez tomber et passez à autre chose, distrayez votre peur : Faites n'importe quoi mais mettez vous en action, car l'action tue le stress, n'importe quelle action !

     

    Quelle était votre dernière peur, de quelle nature était-elle, que s'est-il passé, comment l'avez-vous gérée ?

    Merci par avance pour vos commentaires et vos partages :-)

     

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